11 avril 2011

Des lumières, la nuit

Les autos qui filent

Sur la chaussée mouillée.

Et toi qui marche, qui marche suivant tes pas.

Tu te perds, ne sais plus où ils te mènent.

Mais rien ne peut être pire qu'ici.

Alors tu marches, tu marches, sans jamais t'arrêter.

Jusqu'à ce que tes talons transpercent tes semelles,

Jusqu'à ce que ton crâne prenne feu au soleil.

Loin, loin.

Là où le vent s'arrête.

Tu marches là-bas,

Jusqu'à l'endroit où le vent s'arrête.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire