L'origine des drames familiaux

Belle journée père-fille au soleil à teindre le patio.
Bel accomplissement, fêté avec une limonade maison .
À 5h, la mère arrive et critique chacun des coups de pinceaux en disant qu'il va falloir absolument donner une deuxième couche.
Hey, va falloir refaire d'la limonade j'crois.

Journée pyjama-bacon-tisane? Oh.ouais.

Oh je sais, depuis 2-3 semaines j'ai l'air bête, j'suis pas vivable, et j'ose pas sortir en public.
Vive la fin de sessiooooooon.

Quand t'as trop de travaux à remettre, trop de trucs à étudier, trop d'heures de travail, qu'il pleut constamment et que tout va mal en même temps, tu te dis que t'as besoin d'un break. MAIS TU PEUX PAS. Les seules choses sur lesquelles tu peux lâcher prise, pour quelques semaines, eh ben c'est les seules choses qui peuvent te rendre heureux et te mettre un sourire sur le visage de temps en temps. Les sorties, voir les gens que t'apprécie... Évidement, quand tu manques de temps, t'as pas le choix de couper là-dedans. Mais quand tout va mal et que tu coupes dans le bonheur, l'équation marche pas...

C'est pas le stress en plus. Je suis une personne très désordonnée, mais qui stresse pas pour une remise de travail, ou pour ses performances comme nouvelle caissière. Par contre je suis quelqu'un qui s'écoeure et qui se fâche d'avoir tout à faire en même temps. Et qui, dans un accès de rage, commence à avoir hâte en cibouleau que vendredi arrive enfin.

Aujourd'hui, journée de congé?  Non, aujourd'hui, journée de rédaction d'un essai et d'une dissertation, le tout sans aucune inspiration. J'étais partie pas pire, jusqu'à ce qu'un petit frère vienne écouter Vrak.TV avec le son à 82 juste en arrière de moi. Je sais pas mais, ça me coupe un peu la créativité, le son. Surtout quand c'est des émissions jeunesse, allez savoir pourquoi.

Dernier sprint final, mais j'suis trop essouflée pour le courir le sprint. J'vais marcher vite, vite, vite, en espérant que ce soit assez. Damn, si au moins une chose pouvait bien aller.

And to top it all, ce matin j'ai commencé à faire de l'infection dans mes yeux.

Merci, vie.

Des lumières, la nuit

Les autos qui filent

Sur la chaussée mouillée.

Et toi qui marche, qui marche suivant tes pas.

Tu te perds, ne sais plus où ils te mènent.

Mais rien ne peut être pire qu'ici.

Alors tu marches, tu marches, sans jamais t'arrêter.

Jusqu'à ce que tes talons transpercent tes semelles,

Jusqu'à ce que ton crâne prenne feu au soleil.

Loin, loin.

Là où le vent s'arrête.

Tu marches là-bas,

Jusqu'à l'endroit où le vent s'arrête.

I don't hear music anymore

Le silence.
Tellement réconfortant, reposant.
Mais qui peut devenir angoissant, étourdissant.

Comment une chose peut-elle entraîner des réactions si différentes?

Peut-être que si t'étais près de moi, je me sentirais mieux.
Avec toi tout est toujours mieux. Plus beau, plus simple.
Avec toi à mes côtés, je me croirais capable de tout. De marcher sur l'océan, de briser des montagnes.

Mais jamais je te le dirai.
J'suis bien trop peureuse.
Et surtout pas de cette manière-là.
Ça l'air tellement kitch.
Non, j'te dirais, "Tsé, je t'aime beaucoup toi"
Et peut-être que tu répondrais "Pourquoi beaucoup?"
Ben parce que je choke le "je t'aime" tout court.
En plein moi ça.

Mais si, par une chance incroyable, tu ressentais la même chose.
Et que t'arrivais à me le dire.
Combien heureux on serait.

Toi et moi, ensembles.

J'suis ben fine tsé. Pis, j'fais ben à manger. J'oublie les dates d'anniversaires pis on fêtera pas la St-Valentin, mais j'ai un grand coeur quand même, pis j'te payerai le souper une fois sur deux. J'fais pas de crises de jalousie, j'vais faire de mon mieux d'apprécier tes amis. Bon, les miens sont spéciaux, mais j'te forcerai pas à les voir trop souvent.
On pourrait être bien.

Funny how the player sometimes gets played out

Oh, and I apologize
But I was right on this one.
Don't try to make me feel bad about it,
cause for once you're the one who got played out.
Is it normal that I feel this proud,
that I could be the first to hurt you, before you hurt me?
Or is it just my mean nature, the way I am, how I've become.
So tired of this sorta things, that I can't even pretend to love someone.
Not anymore.

At least it's a good laugh,
watching you fall as you tried to push me off a cliff.
Some sort of self-defense, isn't it?
Well I'm just glad I didn't believe in your game at first,
and you should too.
Cause I would've gotten angry instead of careless,
and it might've hurt you more than you'd have thought it would.

Ahah

Y-a-t'il seulement une personne au monde qui puisse me dire ce que je fais de mal?
Je sais reconnaître mes torts envers certaines personnes. Et je les assume. Mais quand je n'ai rien fait de mal à quelqu'un, mais que, par hypocrisie/manque de colonne/parce que ses amis le font, il commence à essayer de détruire ma vie, ça m'enrage.
Ça m'enrage parce que je peux rien y faire, j'imagine.
Ça m'enrage parce que je comprends pas.
Ça m'enrage parce que je le mérite pas.
Je crois pas le mériter, en tout cas.
Si j'le mérite, et bien dites-le moi quelqu'un, dites-moi ce que je fais pour mériter du manque de respect comme ça. Parce que, appelez ça de l'arrogance si ça vous chante, moi je crois que j'agis comme une très bonne personne, qui a des valeurs bien définies et qui les garde toujours en tête.
Oui je suis orgueilleuse. Oui je suis têtue. Mais j'ai toujours été comme ça. Et je vais toujours le demeurer.

J'aime ça écrire

J'ai réalisé que ça faisait vraiment longtemps que j'avais rien écrit.

Et que ça me manquait.

Parce que j'aime ça écrire. Ça me fait du bien. Parce que je peux chialer et dire de la marde autant que je veux sans que ça agresse les oreilles de personne.

Et ça j'aime ça aussi. Je sais que je parle beaucoup pour rien dire, et des fois ça doit tellement énerver les gens.

Et puis là je réalise que c'est parce que j'écrivais pu, et que j'avais besoin d'un autre exutoire, c'est-à-dire de répéter sans cesse les mêmes futilités au monde.

Donc, je crois bien que je vais recommencer à le faire plus souvent. Parce que je tiens à mes amis et que je sais qu'avec le caractère que j'ai, et bien ça me ferait pas de mal d'en garder un peu pour moi.

Dernièrement, il s'est passé beaucoup de choses dans ma vie, et ça a adonné que j'avais pu grand-monde à qui en parler. Parce que les rares personnes à qui je l'aurais fait étaient toutes loin. Donc je parlais de n'importe quoi à n'importe qui, juste pour enlever le poids qui pesait sur ma poitrine. Et là je réalise que je dois passer pour une fille qui ne fait que chialer et qui a une vie de marde. Mais là, j'me dit que si je recommence à tout écrire ce qui va pas, eh bien je vais me sentir beaucoup mieux. Et puis au lieu de répéter des histoires tristes et déprimantes, ou ben pourquoi je suis fâchée cette journée-là, et bien je vais pouvoir recommencer à dire des niaiseries comme je l'ai toujours fait et être constamment souriante. Parce que c'est MOI. J'ai toujours été quelqu'un de positif, qui rit tout le temps, qui s'amuse et qui prend la vie à la légère. Dernièrement, j'ai un peu laissé ça de côté.

Mais c'est définitif. 

À partir de maintenant, je redeviens moi-même.

Pourquoi certaines personnes ne comprennent-elles pas?

"Je ne veux plus de toi dans ma vie."
Est-ce que c'est une phrase, un concept, une idée si difficile à comprendre?
Est-ce que c'est trop complexe comme formulation?
"Parle moi pu."
Pour moi, ça veut dire, ne m'écris plus, ne me texte plus, ne m'envoie pas d'invitations sur facebook, ne me dis pas salut quand on se croise dans un corridor. Ne parle plus de moi, je vis très bien sans toi.
On dirait que dans les derniers mois, ma vie a été toute chamboulée. Tout plein de choses plates qui se sont passées en même temps.
Et moi, ma façon de continuer à sourire et de faire comme si tout allait bien, et ben c'est de mettre une croix sur certaines personnes qui m'ont trop souvent déçue. J'oublie ces gens-là. À quoi ça sert de s'accrocher au passé, à des gens pour qui tu ne comptes pas réellement? Pour moi, une relation, que ça soit une relation d'amitié ou amoureuse, bah c'est du égal-à-égal. Je donne, je reçois. Tu donnes, tu reçois.
Et moi, trop longtemps, j'ai donné sans rien recevoir. Et sans sentir que ce que je donnais était apprécié
Donc, j'ai décidé de ne plus rien donner aux personnes en question. Et de ne plus rien recevoir d'eux.
Moi, je trouve ça très logique comme idée.
Mais ce super-pouvoir là d'aller mieux il marche juste si les gens coopèrent. C'est-à-dire, respectent le fait que j'en ai plus rien à cirer d'eux.
Et surtout que j'ai aucunement envie de perdre 2 heures de ma vie à m'ostiner avec eux pour des décisions que j'ai prises et qui ont déjà été discutées maintes et maintes fois.
Parce qu'en faisant ça, ces personnes-là s'arrangent juste pour que je les déteste du plus profond de mon coeur, au lieu de les oublier et de les laisser en paix comme je le ferais.

Plus je vis des trucs dans ma vie, et plus je me dis qu'au fond, ça doit vraiment être moi le problème.
À moins que tout le monde soit pareil. Pense pareil. Agisse pareil.
Fasse les mêmes erreurs.
Et ça, j'en serais la première étonnée.
J'en reviens donc à la conclusion que oui, ça doit tout être de ma faute.
Je peux pas blâmer personne.
Au moins, ça, j'ai appris à plus le faire.

Mais si je sais que je suis comme ça et que je peux pas changer, il me reste quoi à faire?

Pis toé, t'as fait quoi d'intéressant récemment?